Drames, comédies, fantastique : 8 séries à voir absolument

Ce n’est pas une nouveauté, je regarde beaucoup (beaucoup) de séries. Mais je n’ai pas forcément envie de consacrer un article complet à chaque série que je regarde, chaque saison que je visionne. Clairement, je ne m’en sortirais pas ! Du coup, je me suis dit que j’allais vous faire une petite sélection des dernières séries que j’ai regardé et que j’ai beaucoup aimé.
Mais si vous aimeriez une revue complète à propos de l’une d’entre elles, n’hésitez pas à me le faire savoir !

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Ozark

Ça parle de quoi ? Marty Birde est officiellement un agent financier. Officieusement, il blanchit de l’argent pour l’un des plus gros cartels de drogue mexicain.

Pourquoi j’ai adoré ? On ne peut pas s’empêcher de penser à Breaking Bad quand on commence à regarder Ozark. Pourtant, les deux séries n’ont pas forcément grand chose à voir, notamment visuellement : la lumière bleue et froide des Ozarks contre le fini jaune d’Albuquerque. On peut toutefois trouver quelques similitudes entre Walter et Marty, ou entre Skyler et Wendy. Une froideur, un pragmatisme, mais une vraie humanité aussi, malgré tout. Mais finissons en avec la comparaison, Ozark est un show haletant qui ne perd pas en intensité, mais qui sait aussi prendre son temps.

Mon coup de cœur : Julia Garner dans le rôle de Ruth Langmore. Je ne connaissais pas cette actrice, mais je l’ai trouvé tout bonnement épatante ! Sinon, on découvre une galerie de personnages vraiment intéressante : comme Russ et Roy par exemple. Par contre, j’ai quand même eu du mal à cerner Marty.

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Diffusion : Netflix

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Claws

Ça parle de quoi ? Desna tient un salon de manucure en Floride. Salon qui sert aussi de façade à un blanchiment d’argent de trafic de médicaments.

Pourquoi j’ai adoré ? Parce que ce gang de cinq nanas (Desna, Polly, Virginia, Ann et Jennifer) est terriblement badass. Surlookées et d’apparence innocentes, elles sont loin de se laisser marcher dessus. Au-delà de ça, Claws c’est aussi super drôle et bien wtf dans certaines storyline (Roller notamment). Et ça traite aussi de manière (je trouve) très juste de la maladie mentale avec le personnage très touchant et attachant de Dean. Bref, c’est un bon divertissement dont j’attends la suite avec impatience.

Mon coup de cœur : Niecy Nash évidemment ! Après l’avoir découverte dans Scream Queens dans le rôle de Denise, je suis tombée amoureuse ! Outre le fait que Denise mérite son spin-off rien qu’à elle, je suis tellement heureuse que Niecy Nash soit à la tête d’une série comme Claws, ça lui va tellement bien !

Fun fact : On peut noter quelques points communs avec Ozark. Outre une partie de l’intrigue qui tourne autour du blanchiment d’argent, il y a aussi un lien avec Breaking Bad. Dans Claws on retrouve Dean Norris aka Hank dans Breaking Bad, le beau-frère flic d’Heisenberg. Sauf qu’ici, il tient le rôle de Clay/Uncle Daddy : le trafiquant ! Beau retournement de situation.

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Diffusion : TNT

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Anne with an E

Ça parle de quoi ? Jeune orpheline, Anne (avec un E à la fin, car c’est plus élégant) est une fille remplie d’imagination, d’enthousiasme, d’espoir et de rêves. Quand une famille compte l’adopter, sa vie peut peut-être enfin changer.

Pourquoi j’ai adoré ? Déjà, qu’est-ce que c’est beau ! Visuellement, la série est comme l’esprit d’Anne : doux et coloré. Et bien sûr pour Anne elle-même, qui est un personnage vraiment réussi et attachant. Elle est intrépide, ne se laisse pas faire, mais est aussi très sensible et se laisse facilement submerger par ses émotions. Très franchement, je me suis parfois reconnue dans la petite fille que j’étais il y a plus d’une dizaine d’années maintenant. Bref, Anne with an E est un show tout en douceur (mais parfois très dur), que je ne pensais pas apprécier autant. Heureusement, il est renouvelé pour une deuxième saison.

Mon coup de coeur : Amybeth McNulty, qui interprète Anne, est vraiment bluffante ! Du haut de ses 15 ans, elle incarne le personnage avec tellement de facilité et de justesse. J’étais vraiment scotchée !

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Diffusion : Netflix

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Dirk Gently’s Holistic Detective Agency

Ça parle de quoi ? Dirk Gently est un « détective holistique » un poil déjanté. Todd Brotzman, trentenaire complètement flemmard, devient son assistant bien malgré lui. Les deux se retrouvent dans des situations pour le moins étranges.

Pourquoi j’ai adoré ? Parce que ça n’a absolument aucun sens ! Cette série est wtf de A à Z et c’est ce qui la rend absolument géniale. Le sysnopsis que je viens de vous donner est totalement réducteur, mais c’est tellement mieux de découvrir par vous même ce qui se cache derrière ce nom à rallonge ! Mais autant vous dire que j’attends la deuxième saison avec la plus grande impatience !

Mon coup de coeur : Le Corgi évidemment ! Dès qu’il y a un chien mignon, je suis heureuse ! En vrai, le duo Elijah Wood/Samuel Barnett est une vraie surprise qui fonctionne à merveille.

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Bande annonce de la saison 2
Diffusion : BBC America, disponible sur Netflix

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This is Us

Ça parle de quoi ? Quatre membres d’une même famille sont nés le même jour (sympa ce synopsis pourri hein ?)

Pourquoi j’ai adoré ? J’avais vraiment peur que This is Us soit juste un truc tire-larme qui s’enfonce dans le pathos pour faire pleurer le téléspectateur. Mais très franchement, cette série est vraiment belle et extrêmement touchante. Alors oui, vous risquez de terminer en PLS devant votre écran, mais vous allez aussi rire, vous émerveiller, vous attendrir, vous énerver.

Mon coup de coeur : Milo Ventimiglia dans le rôle de Jack Pearson, aka le meilleur daddy de l’histoire des séries. Je me suis sentie nostalgique car Milo je le connais surtout pour son rôle dans Heroes (so 2006) mais c’est un plaisir de le retrouver ici. Et sur un pied d’égalité je mettrais aussi Ron Sephas Jones dans le rôle de William, un personnage écrit à la perfection de A à Z.

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Bande annonce de la saison 2
Diffusion : NBC

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The Good Place

Ça parle de quoi ? À sa mort, Eleanor Shellstrop arrive dans « the good place », sorte de paradis. Problème, il y a eu erreur avec son homonyme : elle aurait dû aller dans « the bad place ».

Pourquoi j’ai adoré ? Je ne m’attendais pas du tout à ça ! Je pensais que j’allais regarder une sitcom à la con qui me déclencherait à peine un sourire, je tombe sur un show brillant et rondement mené. Visuellement explosif dans cette utopie sur-colorée, The Good Place est plus que cynique et engagé sur les bords. Le casting est délicieux (Kristen Bell, Ted Danson, Adam Scott…) et l’histoire nous emmène là où on ne s’attend pas. La deuxième saison vient de débuter, et je suis toujours convaincue !

Mon coup de cœur : Eleanor évidemment, interprêtée par la géniale Kristen Bell. Elle est drôle, loufoque, énervante, attachante… J’ai adoré suivre ses péripéties !

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Bande annonce de la saison 2
Diffusion : NBC, disponible sur Netflix

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Atypical

Ça parle de quoi ? Sam est un jeune lycéen autiste. Pas très à l’aise avec les interactions sociales, il a toutefois envie de découvrir les relations amoureuses.

Pourquoi j’ai adoré ? C’est touchant, c’est drôle, c’est dur aussi. Je ne suis pas directement ni indirectement concernée par l’autisme, mais des nombreux retours que j’ai pu lire sur Atypical en propose une bonne représentation avec le personnage de Sam. On voit à la fois la façon dont il le vit, ses angoisses, ses crises, ses joies… Mais aussi comment sa famille gère les choses au quotidien, comment son père célèbre le moindre rapprochement avec son fils, comment sa sœur se sent parfois mise de côté. Bref, une vraie bonne surprise avec cette série dont je n’attendais pas monts et merveilles. J’ai hâte de visionner la saison 2 désormais !

Mon coup de cœur : Définitivement Casey, la sœur de Sam. J’ai trouvé son personnage vraiment top : une grande sœur protectrice et très attachée à son frère (c’est souvent le schéma inverse qu’on nous propose). Elle est drôle, forte et a du mal à sortir de ce rôle qu’elle s’est imposée auprès de Sam.

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Diffusion : Netflix

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Legion

Ça parle de quoi ? Diagnostiqué schizophrène, David Haller passe d’hôpitaux psychiatriques en hôpitaux psychiatriques depuis l’enfance. Mais David n’est atteint d’aucune maladie. Il est même le fils d’un célèbre mutant.

Pourquoi j’ai adoré ? Car on est dans l’univers des X-Men sans aucune ressemblances avec ce que l’on connaît des X-Men (je parle des films en particulier). Avec Legion, on est dans un thriller psychologique plus que dans une série de super-héros à la « Marvel made in Netflix ». En tout cas, c’est mind-fuck au possible mais terriblement jouissif. On ne sait pas trop ce qu’on regarde, mais on est persuadé que c’est bien cool. Très franchement, Legion est une petite pépite trop méconnue : foncez la regarder, c’est à la fois terriblement esthétique et grossièrement kitsch par moment dans les effets spéciaux.

Mon coup de cœur : Sans hésitation, Aubrey Plaza dans le rôle de Lenny. Étant littéralement fan de cette actrice depuis Parks and Recreation, j’étais ravie de la retrouver dans Legion. Et je suis plus que bluffée tellement sa performance est exceptionnelle. Elle aurait mérité tous les awards…

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Diffusion : FX